Le CAP Pâtissier avec Youschool : les stages


Ca y est, je suis déjà à mi-chemin de cette année qui me mène droit vers le CAP Pâtissier avec l’école de Youschool à mes côtés ! Les convocations à l’examen ne devraient d’ailleurs plus tarder.⁣

Nous sommes aujourd’hui en février, j’ai réalisé mes stages et plutôt bien avancé dans mes cours théoriques. J’ai donc naturellement décidé de vous partager mon expérience qui, je l’espère, pourra vous aider dans votre propre parcours. Avant de vous lancer dans cette lecture, je vous invite à consulter le précédent article « En route pour le CAP Pâtissier avec Youschool » : vous y trouverez les raisons qui m’ont poussée à obtenir ce diplôme et celles pour lesquelles j’ai choisi l’école à distance de Youschool !

La tarte Bourdaloue, au programme du CAP Pâtissier et réalisée en stage pour la première fois.

Dans cet article, nous allons parler des stages en pâtisserie, désormais obligatoires pour se présenter à l’examen, des informations importantes à savoir, et de mon expérience personnelle en stage. L’article sera peut-être un peu long mais vous aurez plein d’informations !

C’est parti, commençons par LA chose la plus importante à savoir avant même de s’inscrire au CAP Pâtissier : il y a 14 semaines de stage obligatoires pour pouvoir s’inscrire à l’examen (et non à l’école).

> Petit aparté : bien sûr, vous pouvez vous inscrire à la formation de Youschool sans désirer passer l’examen mais uniquement dans le but d’approfondir vos connaissances et faire évoluer votre passion. En échangeant avec vous, j’ai remarqué que vous étiez un certain nombre dans ce cas (et je trouve ça très cool d’ailleurs). Donc si c’est votre cas, vous n’avez aucune obligation de stage.

Si vous êtes dans l’objectif de devenir pâtissier, vous êtes obligés d’effectuer un stage. Cette nouvelle mesure est entrée en vigueur en 2021 mais en raison du COVID, elle est réellement mise en place cette année, soit pour le CAP Pâtissier 2022.

Ce stage de 14 semaines vous pouvez le découper en 2 : c’est à dire réaliser 2 x 7 semaines. Cette découpe est possible car vous passez votre stage sur les deux pôles différents de pratique, à savoir :

  • Pôle1 : Tour, petits fours secs et moelleux, gâteaux de voyage (« tour » regroupe les pâtes feuilletées)
  • Pôle 2 : Entremets et petits gâteaux

Evidemment, vous pouvez réaliser la totalité de votre stage au sein de la même entreprise en choisissant de découper ou non ces 14 semaines (comme je l’ai fait).

Le point positif, c’est que l’Education Nationale vous laisse 3 ans avant la date de votre inscription à l’examen pour réaliser vos stages. Si vous êtes en formation avec Youschool, vous aurez 2 ans pour les faire (durée d’accès à la plateforme pour obtenir une convention), ce qui est largement faisable je vous rassure ! Je vous explique : admettons que vous décidiez de vous inscrire dès demain à l’école à distance de Youschool. Vous allez pouvoir faire un premier stage de 7 semaines en juillet 2022 et le second en mars 2023 par exemple. Avec ce schéma, vous pourrez vous inscrire à l’examen de 2024 ! J’espère avoir été claire 🙂

Le CAP demande la maîtrise du fonçage de pâte

Maintenant que nous connaissons toutes les modalités sur les stages et leur durée, que nous avons trouvé l’entreprise qui veut bien nous accueillir et nous former, il nous faut le précieux sésame : la convention de stage !

Elle est obligatoire car vous passez un diplôme régi par l’Education Nationale. Elle permet de vous protéger en cas de problèmes, d’accidents qui surviendraient durant votre stage, mais elle protège aussi l’entreprise qui vous accueille. Et là, quand on est en candidat libre sans aucune école, ça peut se compliquer pour obtenir cette convention de stage.

Son moyen d’obtention va dépendre de votre situation : si vous êtes au chômage, il faut se tourner vers Pôle Emploi ou la Mission Locale. Il existe aussi des structures d’insertion qui peuvent vous les fournir. Je pense également à l’académie dont vous dépendez mais je n’en suis vraiment pas certaine.

En revanche, si vous êtes dans une école, c’est elle qui vous la fournit. Lorsque j’ai trouvé mon stage, j’ai prévenu mon tuteur de chez Youschool puis j’ai simplement eu à remplir ma demande de convention avec toutes les informations nécessaires (cela se fait par internet). Le service dédié m’a répondu en 48h et j’avais ma convention ! Rapide et efficace comme j’aime.

Voilà, ça me semblait important de vous dire ça parce que ce sont souvent ces petites choses auxquelles on ne pense pas et qui finalement peuvent nous tracasser ou nous bloquer par la suite.

Ca y est, la partie administrative est terminée, vous allez plonger dans le grand bain et débuter votre stage ! Le moment pour moi de vous raconter le mien. Ici, je vais surtout vous dire ce que j’en ai appris, ce que j’en retiens et si cela a changé ma vision du métier de pâtissier.

La meringue française, une base de la pâtisserie française

Pendant mon stage, je commençais mes journées à 3h du matin et les finissais entre 11h et 13h, en fonction de la charge de travail du jour. Je vous précise que ces horaires ne sont normalement pas tolérés, je crois qu’un stagiaire n’a pas le droit de commencer avant 5 ou 6h du matin et de travailler plus de 7h par jour. Dans mon cas, j’ai voulu m’immerger, voir la réalité du métier, c’est pour ça que j’ai demandé à suivre les mêmes horaires que les pâtissiers en poste. D’ailleurs, on m’a considéré comme une employée et non une stagiaire au niveau des tâches, je réalisais les mêmes pâtisseries que les professionnels. Je ne dis pas que je maîtrisais aussi bien attention 😂 Il y a eu de beaux ratés ! Mais c’est justement parce qu’on m’a laissé faire, essayer, refaire, que l’on m’a montré et guidée que j’ai appris énormément de choses. J’ai d’ailleurs réalisé beaucoup de pâtisseries pour la première fois durant mon stage (opéra, tarte bourdaloue, forêt noire par exemple).

Mon stage a été très enrichissant mais bien sûr, il y a eu des côtés négatifs. Je savais globalement à quoi m’attendre, mais il est vrai que j’ai été surprise par la pénibilité du travail. Certes, il y a les horaires peu communs mais on s’y habitue assez vite, le plus dur était peut-être de ne pas avoir beaucoup vu la lumière du jour dans mon cas. Au début, on est aussi surpris par les quantités à travailler qui sont très importantes et si vous pâtissez essentiellement chez vous, ça fait tout drôle les premières fois ! Mais c’est la surprise des premières fois, après ça devient vite normal.

Ce que j’entends par pénibilité, ce sont les charges à porter plusieurs fois et les grosses quantités à travailler à la main sur des postes pas toujours adaptés. Porter des cuves de 40 kgs à 1m20 de hauteur, déplacer des sacs de matières premières de 25kg et ce plusieurs fois par jour voire par heure. Si vous êtes en très bonne condition sportive, vous n’aurez aucun problème au départ, puis après, on se muscle au fur et à mesure 😉 Mais c’est vraiment le point qui m’a le plus surprise du stage.

Finalement, mon stage m’a permis de confirmer sans le moindre doute ma passion pour la pâtisserie et l’envie d’en faire mon métier, tout en confirmant également que je ne souhaite pas travailler au sein d’une boutique classique de boulangerie-pâtisserie. Autant pour des raisons de caractère, je préfère être mon propre patron, que sur ma vision de la pâtisserie : je n’ai pas envie de faire des fraisiers au mois de décembre, je ne me vois pas faire exactement les mêmes tâches et pâtisseries tous les jours, j’ai envie de créer et revisiter certains classiques librement … Je le répète, j’ai adoré mon stage ! Il m’a permis de me confronter à mes idées, de prendre du recul et d’apprendre !

Mon stage m’a appris à réaliser une vraie belle tarte aux pommes !

Finalement, cette nouvelle réforme qui rend obligatoire les stages est une bonne chose, elle permet de se confronter directement à la réalité du métier. Je pense que beaucoup seront encore plus motivés et d’autres pourront plus facilement être désappointés.

Si je devais vous donner un seul conseil, ça serait de commencer votre stage avec au minimum la moitié de vos cours théoriques en tête. Sinon vous risquez d’être vite perdu sur les techniques et gestes, sur les règles d’hygiène et les termes propres à la pâtisserie elle-même.

J’espère que cet article vous aura aidé à y voir plus clair dans votre propre cheminement. Si vous avez des questions ou des suggestions, n’hésitez pas à les partager en commentaires.

Prochaine étape après le stage : l’inscription à l’examen du CAP Pâtissier ! Pour cette année, elle est déjà passée (les dates varient selon les académies mais se situent entre novembre et décembre). L’occasion d’en discuter dans un prochain article !

Merci d’avoir pris le temps de me lire, à très bientôt.

Article écrit en collaboration non rémunérée avec Youschool.